Je pars dimanche: La fée du pigeonnier m’attend! Nos retrouvailles seront bavardes sur le port des Pêcheurs. Ensoleillées aussi, j’espère. Puis nous délaisserons l’ Atlantique pour Marciac et son divin festival de jazz. Enfin, nous rejoindrons la « Calle Xaloc » et les rues Catalanes pour un repos tout relatif!

Les valises  sont à peine sorties de leur placard que je songe déjà à ne pas oublier d’y mettre le tricot en cours. Il avance gentiment, mais pas assez vite à mon goût: la torpeur née de l’été y est sans doute pour quelque chose. Les couleurs changent gaiement sous mes doigts m’incitant à accélérer le mouvement: il me tarde de passer à autre chose! Il me reste 5 carrés à terminer (euhhh, à commencer!) et je pourrai enfin monter le plaid…

Calle Xaloc (Lizard ridge)

En secours je rajoute une pelote de « Fine Kid » d’Anny Blatt pour une récréation d’après midi. Les mitaines Della m’ont tapé dans l’oeil…et je ne peux resister à ce joli modèle qui ne doit pas être trop glouton en minutes précieuses.

J’ai bien d’autres envies..mais il me faut du temps pour épuiser la pile de bouquins soigneusement sélectionnés pour l’occasion. Un peu de temps pour les amis, la famille, le jardin…et du bricolage dans la maison au bord de l’eau.
Bonnes vacances, on se revoit à la rentrée, n’est-ce pas?!

Parfait pour la plage (où je n’aime pas aller), idéal cet hiver pour ranger mon ouvrage en cours, voici le cabas fini! Il est grand et solide. C’est chez Cécile que j’ai vu la pour la première fois le Mamie bag. Arrangé à ma sauce, je la remercie pour l’inspiration et pour l’envie retrouvée de faire du crochet!

Je peux, maintenant en toute quiétude, tricoter le plaid que j’ai un peu délaissé!

Bientôt les vacances, les « Tentatrices » ont joué finement cette année! Et me voilà embarqué dans un joli voyage avec des compagnes bien motivées.

Le plaid avance- enfin, quand WordPress ne me met pas la tête à l’envers. Déjà deux carrés…mais il est glouton l’animal (36 pelotes de laine Tobago  « Katia » au minimum) sans la bordure. Heureusement que les soldes sont là pour compléter un stock que j’avais sous-évalué.

Chez moi, il y a les pro « boite à œufs », et les « anti » dont je fait partie. Devinez qui aura le dernier mot!

Pour le premier carré  ma technique n’était pas parfaite, loin s’en faut! Mais pour le second le blocage fera de lui exactement ce que j’en attends.  Et je cours tout de suite entamer le troisième!

…avec au début, certainement, de petits réglages. Comme un déménagement où tous les cartons ne sont pas vidés à la fois! J’espère que je vous retrouverai là comme avant. Parce que, comme avant j’y parlerai de mes tricots, de mes envies, de mes lectures et de toutes les choses qui me tiennent à coeur.

J’ai presque terminé mon sac, il s’en faut de peu pour que je l’exhibe comme un trophée: j’ai renoué une belle histoire avec le crochet. Je ne compte pas m’arrêter là: j’ai beaucoup d’autres envies!

De plus, je peux vous donner quelques nouvelles du Lizzard ridge commencé au premier jour de l’été: c’est un délice à tricoter une fois trouvé le petit « truc » qui aide à avancer! Le plaid devrait mesurer 160X160 environ et s’oraganiser autour de 9 grands carrés de 52X52 cm. Deux sont finis, peut-être sera-t-il terminé pour les vacances?!!

Je sais, il y a longtemps…
et on se plaint en haut lieu de mon silence. Pourtant, je n’ai pas renoncé au tricot et à ses délices. Encore moins au crochet que je redécouvre avec bonheur! J’ai même craqué pour les
10 modèles de chaussettes de la talentueuse Dodile et me suis essayé  à cet exercice.
Pour moi c’est une découverte très agréable. La première est finie…et rangée. Sa jumelle habite encore dans une jolie pelote vert anis Anny Blatt. Il sera toujours temps de la tricoter avant que les grands froids ne reviennent…quoique…


Aiguille circulaire 2,5. Laine Baby Blatt, couleur Génépi.

Le « Mamy bag » convoité chez Cécile est en cours. Il a subi quelques modifications car le fond blanc ne le mettait pas en valeur. Mon « coach crochet » m’a soufflé à l’oreille que j’avais l’habitude de défaire quand je n’étais pas satisfaite…oui, oui…c’est vrai. J’ai donc cisaillé dans une bonne vingtaine d’hexagones!

La mauvaise volonté de mon apareil photo vous prive de son joli vert anis et du brillant du coton: c’est dommage! J’ai tranformé le sac initial en cabas, et il me manque 20 héxagones pour venir à bout de mon coup de coeur. Une doublure en Liberty lui donnera la touche finale que j’ai imaginée pour lui.
 
Enfin, je n’ai pas pu m’empêcher de me joindre aux « aficionados » du magnifique « Lizard Ridge » pour un Kal qui débutera aux premiers jours de l’été. Après quelques essais de dimensions et de laines variées, mon choix s’est arrêté à 9 grands carrés de 99 mailles pour un plaid bien tonique! Une fois fini, il ira poser ses belles vagues au bord de la Méditerranée: la petite maison
l’attend avec impatience.
 



Coton « Tobago » de Katia, aiguilles n° 4

Serait-ce ce retour de mauvais temps qui m’a fait lever un matin avec l’envie soudaine de tricoter des mitaines? J’avais essayé celles que Ninne avait faites pour Ragnhild, et trouvé que c’était bien confortable! Un jour de pluie, de vent frais et de ciel nuageux, c’ était une douceur avant de passer à des choses plus légères…

   Laine Knit picks, aiguille circulaire 3,25 mm.

Puis, comme je tournais autour depuis belle lurette, et que le crochet me chatouillait délicieusement, je me suis décidée enfin à troquer mes aiguilles pour du n° 1,5! Cécile est une fille qui vous met sans arrêt des tentations sous le nez, un jour c’est fatal, vous succombez! 

Des cotons multicolores en feront sûrement un sac pour la plage…(je n’aime pas la plage!) ou à tricot (là, oui, j’aime le tricot!)


Et parce qu’il manquait quelques couleurs, la suite qui n’est pas encore montée: 

                   

Nathan, il y a un an tu es parti soigner ta rose. Tu manques beaucoup à tous ceux qui t’aiment. Personne ne t’oublie et nous essayons de consoler ton papa et ta maman. 

C’est sûr le Japan chanel était tombé des aiguilles il y a quelque temps déjà…mais coudre les boutons, pffuitt! J’ai horreur de ça, et là il y en avait 10 à coudre sur une chaîne argentée.
Eh bien, c’est fait!!! Et porté aujourd’hui pour la première fois: un délice de confort, de souplesse et de simplicité.
Je l’ai adopté pour le printemps, sans aucun regrets!




En attendant de coudre les boutons je me suis offert une petite récréation: mon bérêt préféré: Rose Red d’ Ysolda Teague cueilli chez Ravelry. Il est toujours aussi agréable à tricoter et facile à porter.

Fil Plassard Nature, coton recyclé acheté à « La Mercerie » lors d’un voyage à Montpellier

. 

Plus de laine, plus d’encours, rien…je fouille dans mes modèles pour trouver la prochaine façon de sortir mes aiguilles de leur torpeur: Un Lizard Ridge ferait peut-être plaisir à la maison de vacances……….Y penser! 

…viendra bien un jour. Et ce jour là, je sortirai de mon placard le « Japanese Chanel » sûrement fait pour s’entendre à merveille avec la marinière qui dort dans un placard. 


Je n’ai pas trouvé les boutons de mon rêve, aussi en attendant j’ai mis de simples boutons noirs. Ils ne sont pas très jolis, je sais…mais j’étais pressée de porter ce cardigan!

La couleur n’est vraiment pas conforme à l’original qui est marine…quant aux bordures elles sont bien noires: il faut que je songe à changer d’appareil!

N’ayant pour le moment aucun « grand » projet dans ma tête, j’ai transformé mes pelotes de coton Atoll de Plassard en un Lacy Baktus que j’avais repéré et ici: un régal à faire et, comme dirait Rachel, « acérébral » en diable!!!


Vite fini, il sera parfait pour réchauffer les fraîches soirées d »été.

Toujours en attendant un projet bien plus consistant j’ai mis sur mes aiguilles circulaires un béret en coton nature de chez plassard


…et je cherche toujours le joli modèle qui me fera craquer à nouveau! 

Je les attendais depuis longtemps, et plus le temps se rapprochait, plus j’étais fébrile!
Mercredi et jeudi ma maison s’est transmormée en « convention » (limitée!) de tricoteuses. Pensez un peu: Ninne a quitté son île, Ragnhild son jardin, Josette sa belle ville de Biarritz.


J’en ai de la chance!
La rencontre avec Ninne et Ragnhild que je n’avais jamais rencontrées a été merveilleuse: une impression de les avoir toujours connues s’est installée dès le premier instant.
J’avais eu la même sensation, cet été, quand  Josette était apparue au Port des Pêcheurs.
 

Elles m’ont beaucoup gâtée…et tu vois, Josette, le chocolat a encore diminué depuis la prise de la photo! Quand aux oeufs…il y a longtemps qu’ils ont disparus!
De cette rentrontre vont naître mille projets et plein d’envies: c’était joyeux, léger, appliqué, bourdonnant et tendrement amical. Merci mes amies, et merci Monsieur l’Ours! 

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