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Romain a de la chance: il est l’heureux propriétaire de deux manches!
Finies hier, elles attendent sagement que je tricote enfin l’ essentiel.
J’ ai commencé par les manches pour voir sérieusement si l’ échantillon que j’avais
fait était conforme. Maintenant tout est en place et je n’ ai plus qu’à avancer. Vite,
bien sûr: il est pressé mon fils!
Je me suis jetée sur le dos avec « just a little » d ‘angoisse: est -ce la bonne taille?
Pour le vérifier il n’ y a qu’une chose à faire: tricoter!!!
Un petit début qui m’ encourage.
Pour changer d’ activité, et pour les gourmandes je vous livre ma recette favorite
de dessert d’ été: les pêches aux épices et au vin blanc.
Je la cuisine comme que je fais les pulls…à l’ inspiration!
Il vous faut:
- Une bouteille de vin blanc moelleux (Monbazillac, Sauterne,…)
- Du miel plus du sucre roux ou muscovado (au pif!)
- Des épices: je mets une étoile de badiane, un clou de girofle, du poivre
en grain (3 ou 4 grains), un bâton de vanille fendu en 2, un morceau de
cannelle. - Faire chauffer le vin avec tous ces ingrédients jusqu’à mélange complet.
- Prendre des pêches (je préfère les blanches, mais c ‘est personnel!), les
ébouillanter 1 minute puis les plonger dans de l’ eau froide pour les peler. - Les partager et enlever le noyau puis les faire cuire doucement dans le vin.
- Dès qu’elles sont cuites (assez fermes) les sortir et les réserver.
-
Faire réduire le vin aux épices pour qu’il soit sirupeux. Couvrir les pêches
avec et mettre à refroidir.
C’est délicieux tiède avec une glace, ou froid.
Le rond de Sorcières à disparu!
Mais qui donc a brûlé ces charmantes dames qui ne faisaient de mal à personne?
Parti faire de la musique pour le week-end, Romain a été plutôt
content de voir les avancées du travail à son retour.
Il est vrai que je me suis lancée à fond dans le projet. Le croquis ayant plu au
futur propriétaire j’ai passé quelques jours (et nuits!) avec la calculette, un mètre
de couturière, un pull bien-aimé de l’ homme à la guitare pour donner à l’ idée
une forme cohérente et surtout exploitable.
Les conseils éclairés de ma gentille marchande de laine n’ont pas été superflus.
Mer d’ Irlande
Je traque l’erreur de calcul, réajuste une mesure et me sens un peu sur le fil…
mais qu’il excitant de voir naître sous les aiguilles un modèle que l’ on a dessiné!
J’ai commencé par le plus facile, une manche. Je pourrai ainsi calibrer au plus
juste mes indications.
Je tricote avec du 3.25 du coton mercerisé et légèrement brillant. Les poignets
et le bas du pull sont au point mousse en numéro 3.
Du coup, mon Cable-Down est en stand by…mais le coton n’ attend pas: si jamais
il se mettait à faire beau!
C’est une demande récente et bien réfléchie:
Romain veut un pull.
En coton. Doux. avec du 3.5, pas plus (!!!) Simple (pas trop) mais…de bon goût:
bref un truc que je ne trouve pas dans les multiples catalogues que j’ ai regardés.
Chez Ravelry? Point non plus.
Garnstudio: pas plus.
Cet enfant -29 ans depuis le mois de mai- est bien difficile!
Et il a des exigences supplémentaires. Il doit être écru et marine. Sans côtes dans
le bas. Un style marin qui aurait louché sur l’Irlande! Du Cobblestone qui serait
boutonné sur l’ épaule, et aurait un numéro d ‘aiguille en moins…!
J’ai bien quelques idées, mais j’ avoue qu’un modèle tout fait m’ aurait bien plu.
Ce garçon, assez classique me pose un joli problème: je suis donc en train de
concocter un modèle hybride qui stimule ma créativité (refoulée!) mais m’ éloigne
dangereusement des objectifs de départ!
MER D’ IRLANDE
Tant pis, soyons fous! Le jeune homme est parti se promener me laissant me
débrouiller…alors, j’ ai bien le droit de m’ amuser!
Mer d ‘Irlande est mis à disposition selon les termes de la
licence Creative Commons Paternité-
Pas d’Utilisation Commerciale 2.0 France.
édit du 5 juin: Devant créer le pull de Romain, et ne voulant pas le retrouver dans un magasine sans mon
autorisation et sous la signature de quelqu’un d’autre, j’ ai décidé de déposer le modèle avant même de
l’ avoir finalisé. Merci Yaguel, tes déboires auront au moins servi à nous protéger des imposteurs!
Il est arrivé samedi dernier. Ma petite cousine qui est au pair près de
New York me l’a gentiment envoyé!
5 modèles de Wenlan Chia pour une petite fortune…mais qui vaillent la peine: ils
sont tous superbes.
J’ai jeté mon dévolu sur celui-ci:
Aussi, dès que « framboise » sera tombé des aiguilles, et que la commande de
Romain aura été honorée (je vous en reparlerai), je me jetterai sur de la Kid
mohair pour préparer l’hiver!
J’étais très inquiète la semaine dernière en avançant « framboise ».
Rien ne me paraissait proportionné. J’avais l’impression d ‘avancer dans le flou, et
je déteste ça!
Au lieu de me morfondre devant mon tricot comme une poule qui a trouvé un
couteau (expression familiale!) j’ ai préféré essayer sur moi l’ embryon de pull.
Bien m’ en a pris car cela m’ a remonté le moral.
Du coup j’ ai repris mes aiguilles et je continue! En revanche j’ ai défait l’ encolure
qui baillait trop pour la remonter avec un numéro inférieur. C ‘est beaucoup mieux.
Lauréole m’a inspiré la façon de tricoter les manches en magic loop: en effet,
c’est magique! J’ai quand même un peu peur que les marques subsistent aux
endroits où l’ on tire l’ aiguille. Mais ça marche bien, et je n’ aime pas tricoter avec
les jeux de 5 aiguilles.
Des soucis d’ internet m’ont éloigné des mises à jour de vos blogs…je rattrape le
retard doucement, et prends de vos nouvelles petit à petit.
A bientôt
Cable-down Raglan me donne
un peu de fil à retordre (c ‘est normal quand on tricote!).
Les manches paraissent minuscules, j’ ai des bras de fourmis…mais quand même!
J’ai dû augmenter le nombre de rangs pour passer à la taille 2 en faisant le raglan.
Maintenant le corps est trop large, je rediminue donc d ‘autant sur les côtés pour
retomber sur mes pattes.
L’ encolure baille – quel Saint doit prier une agnostique de ma trempe pour que ça
s ‘arrange au blocage?-
Bref, j’ ai des tonnes d ‘interrogations et je présume que je vais devoir y répondre
au coup par coup!
A moins que prise d ‘une subite inspiration je remette tout ça en pelote!!!
Je me souviens du premier numéro, je l’ ai acheté en juin 1991.
Depuis je n’ en ai pas manqué un seul!
J’étais contente d’y trouver un petit rien à mon goût, de bonnes idées, un esprit,
une couleur… Parfois mon mari y jetait un œil me disant « il n’ y a rien, pourquoi
tu continues à acheter ce journal! » ….mais j’ ai persisté sachant que maintenant
ma collection complète était précieuse et rare.
Je ne me suis jamais posée la question de savoir d’où les créatrices tiraient leurs
idées; pour moi l’ évidence c’est qu’elles sont douées, inventives et habiles!
Aurais-je pu penser un seul instant qu’une de ces « talentueuses » pouvait sans
complexe se nourrir des idées d’une autre? Non!
Mais voilà, force est de constater que notre Yaguel est tellement inventive et
douée que ses créations suscitent la convoitise. Elle a les honneurs du dernier
MCI…mais c ‘est une autre qui signe!!! La classe!
Gageons que reconnaissant ses erreurs la rédaction aura à cœur de rendre à
César…